Quelques jours de repos à Baluran

Depuis Banyuwangi, nous essayons de rejoindre le parc national de Baluran, situé tout à l’est de l’ïle de Java, et qui nous semble adapté à notre envie de calme et de plage. Le gérant de notre guesthouse nous dépose à une station de bus indonésienne, qui comme d’habitude n’en a que le nom… Nous tombons sur un informateur payé par le gouvernement qui nous indique qu’un bus pour s’y rendre passe juste à côté de la gare routière, mais pour un prix un peu trop élevé. Comme toujours, on ne sait pas qui est privé ou public, et s’il existe des alternatives. Nous apprenons également que le prix d’entrée du parc est de 20€ par jour, rien que ça ! Après quelques minutes de remise en cause complète du parcours, Gilles débloque la situation en décidant de nous offrir l’entrée. Il faut se l’avouer, sans cela nous n’y serions pas allés.

A notre arrivée au parc, nous devons encore prendre un ojek (moto-taxi) pour arriver à notre logement. Le parc se dévoile enfin, après le tumulte de la route indonésienne et ses échoppes de part et d’autre, on se croirait au milieu de l’Afrique, avec ses arbres caractéristiques et cette plaine un peu asséchée. Bizarrement il n’y a presque personne, un seul bungalow sur cette plage de Bama, un restaurant qui ferme à 17h, et un seul ranger dort dans la maison d’à côté.

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Nous passerons quelques jours ici, à surtout observer les animaux, sur la terre ferme au coucher du soleil, et dans l’eau pendant la journée.

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Malheureusement les lieux ne semblent pas très bien entretenus, le « chemin des oiseaux » ne l’est même pas du tout, et malgré l’étendue du parc, les « rangers » ne proposent aucune activité d’observation des animaux, uniquement la location du bateau pour se rendre au site de snorkeling accessible à la nage… Sans parler de la relative propreté de la plage (sarcasme). Dommage. L’argent encaissé va dans on-ne-sait quelle poche. On est surtout sûrs que cela ne va pas au parc ! N’oublions pas que l’Indonésie est un des pays les plus corrompus au monde, et cela est tellement ancré dans les mœurs que ça n’est pas près d’évoluer.

Changement d’hébergement le premier jour, repas du soir à 17h, fatigue due aux récents crapahutages volcanesques, nuit quasi blanche à cause d’une souris qui fouille dans nos affaires (et qui a d’ailleurs laissé un énorme trou dans mon sac à dos) … : ces quelques jours passeront à une vitesse folle, bien que l’on n’ait pas fait grand-chose. Nous repartons satisfaits de cette petite coupure reposante.

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Thibault

Thibault

1 Comment

  • Sophia
    Sophia

    Pour la petite histoire, on a finalement payé le droit d’entrée pour la première journée uniquement, personne ne nous a réclamé notre dû pour les jours suivants… Ce qui montre bien le côté par-dessus-la-jambiste de la gestion de ce parc …

    23 août 2016 at 17 h 29 min

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