Muang Ngoi, un coin paisible
A Muang Ngoi, nous arrivons à la deuxième étape de notre parcours au nord-est du Laos. Il nous faut 1h de bateau pour nous y rendre, cela donne encore plus de charme à cet endroit. Pour être honnête, je dois aussi dire que la route existe depuis quelques années, mais qu’importe, l’arrivée en bateau dans ce petit village paisible nous enchante.
A peine a-t-on le pied posé sur le sol que l’on nous propose un bungalow avec vue sur le fleuve. On suit notre hôte dans un dédale de petites ruelles, zigzaguant entre les poules, les canards, les chiens et les flaques. Et pour 5$ la nuit, nous avons même le droit à une salle de bains privée !
Le soir nous aurons encore un aperçu de l’organisation lao : après avoir consommé nos plats, il est temps de payer… Problème il n’y a personne dans le restaurant, on cherche, on hésite à partir en laissant l’argent, et puis finalement au bout d’un quart d’heure, on a pu payer. Ouf ! Cette confiance aveugle en l’étranger fait du bien. Mais est-ce vraiment de la confiance ? On mettrait plutôt ça sur le dos de leur détachement très prononcé sur beaucoup de choses.
Bien que Muang Ngoi soit déjà très reculé et très petit, nous partons en randonnée dans la journée direction des villages encore plus éloignés, à 2-3h de marche. Nous passons à travers les rizières à l’aller, et nous les surplombons au retour. (Pas facile à placer ce verbe…) Entre les deux, nous mangeons dans un restaurant où c’est Mamie qui cuisine, et où le père a appelé ses enfants Tigre, Lion et Elephant.
- Randonnée dans les rizières, un peu plus vertes que celles du Myanmar
- Dans les villages reculés, nous n’osons pas prendre des photos des habitants, cela fait trop ‘zoo’, et le décalage paraît énorme entre nos tenues de randonnée et certains enfants presques nus. Attention, la nudité chez les enfants n’est pas forcément liée à la pauvreté, mais semble juste l’habit le plus simple plutôt que de changer des couches…
- En voilà quand même une sympa.
- Mille-pattes géant !
- Sauterelles par milliards sur un arbre bien particulier. On croyait entendre la pluie en passant à côté, c’était juste ces milliers d’insectes qui grignotaient les feuilles …
- Libellule (dragonfly en anglais, on s’améliore !)
- Cherchez le trèfle à 3 feuilles maintenant !
- BONUS (sabotage de Sophia) : Je crois que Thibault a oublié de mettre cette photo de son accident de hamac … La vie d’aventurier n’est pas de tout repos !
Nous serions bien restés quelques jours de plus, ce lieu étant l’un des plus reposants du Laos. Mais la fin de notre visa approche, et le bateau pour notre prochaine escale n’est pas sûr de partir tous les jours, cela dépend du nombre de touristes…
Quand on ne sait pas se servir d’un hamac ……. on dort à même le sol !
Bises