Farniente à Kovalam Beach

Ce matin quelques heures de bus sont encore prévues pour nous rendre à Kovalam Beach, station balnéaire du Sud de l’Inde. Notre bus partant à 6h30, nous prenons un peu de marge en nous levant à 5h. A cette heure-ci, les tuk-tuk ne sont pas trop négociables, c’est 50 roupies ou rien. Comme souvent, le bus qui nous est indiqué par les indiens est le bon. C’est parti, il n’y a pas grand monde dans le bus.

Je fais un petit aparté sur les contrôleurs de bus. La plupart du temps, ils portent un uniforme marron, et parlent mieux anglais que le reste de la population. C’est un très bon investissement pour demander des informations sur son trajet. Nous remarquons qu’ils ont une mémoire assez hallucinante car ils se souviennent à chaque arrêt qui est monté ou non dans le bus, ce qui peut paraître facile quand tout le monde est assis à la même place, mais quand le bus est bondé et que les gens sont debout dans les escaliers et qu’il n’y a pas de porte, c’est tout de suite un autre métier. Potentiellement, s’il n’a pas de monnaie, il attend d’en avoir avec les autres passagers pour vous la rendre même une demi-heure plus tard. Le contrôleur, apparemment appelé « conductor » aussi, est un assistant du chauffeur. Avant ou après chaque arrêt il utilise soit son sifflet, soit une cordelette qui court au plafond du bus relié à une cloche proche du chauffeur. Il aide aussi dans ses manœuvres de marche arrière notamment. Fin de l’aparté.

On arrive à Kovalam, il fait chaud ! On entraperçoit les palmiers et la plage de sable fin. Vous vous doutez bien qu’ici on va pas être trop stressés…

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Nous descendons sur le front de mer avec nos sacs sur le dos, et on a le droit à une multitude de sollicitations. Bien que certains remarquent nos sacs à dos, et nous proposent des chambres que nous refusons, d’autres nous proposent colliers, paréos ou éléphants miniatures…

Hôtel enfin trouvé à 1000 roupies (13,70€) la nuit, on part pour 2 nuits. C’est le grand luxe : toilettes européennes, PQ, serviettes, et lit moustiquaire-baldaquin !

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Après ces suées, il est temps que j’aille piquer une tête. L’eau est trop chaude pour me rafraîchir ! Dommage, mais les vagues restent sympas.

Nous retournons à l’hôtel pour nous poser dans l’espace commun avec le Wifi, car jusqu’à présent je n’avais pas trop pu publier sur le blog à cause du débit trop faible. Je me suis adapté depuis, j’écris les articles hors ligne, et j’ai réduit les photos. Nous avons en effet connu aussi à Kovalam de nombreuses coupures de courant, et pendant un certain temps à chaque fois. Pendant que j’écris sur le blog, Sophia, sur la même fleur que moi, ne peut s’empêcher de dormir.

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Le soir nous ne mangeons pas végétarien. La cuisine n’est pas exceptionnelle, nous allons nous remettre au vég’, mais le cadre est sympa.

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Le lendemain matin Sophia fait la grasse matinée et je pars voir les pêcheurs sur la plage. Ils tirent un filet de plusieurs centaines de mètres de long en arc de cercle autour de la plage. A défaut de me sembler efficace, la méthode a le mérite d’être impressionnante.

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L’après-midi nous explorons une plage située un peu plus loin, et nous trouvons encore des jeunes indiens qui se baignent tout habillés.

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Le soir nous mangeons dans un restaurant en retrait trouvé par hasard (C’est dans ces moments que nous mangeons le mieux !) Pour moi ce sera Palak Panneer soit épinards avec des morceaux de fromage, délicieux. Jusqu’à présent la population était à majorité hindoue, et minoritairement musulmane, c’est la première fois depuis le début du voyage que nous voyons des symboles chrétiens, comme ce tableau au milieu du restaurant.

Si vous arrivez à suivre le nombre de nuits, nous devrions partir demain matin, et bien en fait nous avons prolongé ce séjour bien agréable d’une nuit, car pour l’étape suivante la guesthouse n’était pas libre. On passe donc encore un jour à se dorer la pilule, à jouer dans les vagues pour moi, faire la machine à laver dans les vagues pour Sophia, bien manger et bien se reposer. Kovalam est assez touristique et la séparation entre les touristes européens et les indiens qui travaillent dans le tourisme est très nette. Le cadre n’est pas déplaisant mais les rencontres authentiques sont difficiles à faire. On veut reprendre le bus !

Thibault

Thibault

2 Comments

  • Famille Gamet

    Meline : moi je n’aime pas les epinards, mais j’aime le fromage.
    Mayeul : etes-vous passé en Angleterre. Bisous à tous les 2.
    Sylva : des bisous.
    Olivier : vive le bus et les rencontres vrais !

    28 mars 2016 at 19 h 34 min
    • Thibault
      Thibault

      Méline, oublie les épinards de la cantine, ici ils le cuisinent trop bien !

      1 avril 2016 at 16 h 49 min

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