Gorontalo

Nous retournons encore une fois à Manado pour essayer d’atteindre Gorontalo le soir-même. Entre deux stations de bus nous prenons une microlette, la musique est très forte, le jeune chauffeur se motive avec ! Il y a même une télécommande pour changer de musique sur un petit écran.

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A la station de bus, l’opacité du système de transports commence à se faire sentir. Il n’y a pas de bus pour aller à Gorontalo tout de suite, mais seulement tôt demain matin. Bien entendu, cette information est donnée par un rabatteur qui nous propose une voiture à partager… Je ne suis pas l’aise avec ces pratiques, et j’hésite vraiment. J’ai l’impression d’utiliser le moyen de transport le plus cher pour aller plus vite, et de ne plus considérer le trajet comme un moment du voyage à part entière. Finalement nous partons en voiture à 5, pour un prix estimé 50% supérieur au bus. Et puis nous partons, enfin presque… Il faut regonfler les pneus, faire le plein, puis attendre une dernière personne qui s’avère être la compagne du chauffeur. Rien n’y fait, dans ce trajet, tout m’énerve : les arrêts incompréhensibles, les 2 détours personnels du chauffeur pour récupérer je-ne-sais-quoi, les basses de la musique qui empêchent de dormir ou qui réveillent quand le chauffeur en a décidé ainsi, l’arrêt pour manger chez son propre ami alors qu’il est 3h30 de l’après-midi, qui propose uniquement du poisson hors de prix, et qui prend le relai avec la musique ultra forte pendant le repas, le deuxième arrêt pour prendre de l’essence, et j’en oublie sûrement. Nous découvrons également qu’il a un petit bouton à côté de son volant pour déclencher une enceinte extérieure cachée dans le garde-boue arrière, et qui permet de faire plus de bruit en arrivant dans les villages, comme pour faire croire qu’il a une énorme sono. On arrive finalement à l’hôtel convoité à Gorontalo vers 22h. Je suis saoûlé, énervé, rincé, tout ce qu’on veut. Heureusement il y a des chambres disponibles, il est temps d’aller dormir. Demain, je ne fais rien.

Nous logeons juste à côté d’une grande place, nous aurons l’occasion d’y manger plusieurs fois, les plats sont assez classiques entre les soupes et les riz frits (nasi goreng). Ici le moyen de transport favori est le becak, scooter à trois roues avec les passagers devant. Parfois le chauffeur à l’arrière doit se pencher ou se lever pour voir, sinon le toit de son engin lui gâche la vue…

Le lendemain matin nous prenons des scooters pour aller voir  les requins-baleines. Pour observer ces monstres marins pouvant mesurer jusqu’à 12m, c’est un peu comme pour les baleines, il faut normalement suivre leur migration. Mais le parcours de ceux-ci est perturbé par les rejets à base de crevettes d’une usine non loin. Cela les attire, et quelques personnes opportunistes en profitent aussi en leur lançant quelques autres crevettes pour le plus grand bonheur des touristes locaux. En arrivant sur place, on constate en effet un ensemble de petits bateaux amassés à 50 mètres du bord. Nous choisissons le snorkeling. Les filles ne sont pas rassurées, en effet face à une telle masse, il faut parfois s’écarter un peu de cette bouche d’un mètre de large. On aurait presque peur d’être aspiré !

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Après ces sensations fortes, il nous faut rentrer. En s’arrêtant prendre quelques photos de paysage, nous pourrons encore mesurer notre notoriété !

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Thibault

Thibault

1 Comment

  • Mam Sonia

    Hello bien le bonjour à l’équipée sauvage…Ah internet quand tu nous lâches…on se sent frustrée de ne pouvoir suivre votre avancée…vos péripéties et anecdotes et tjrs ces belles images de cartes postales..Aussi cette inoubliable expérience des fonds marins de Bunaken…Gros Bisous à vous

    14 août 2016 at 17 h 28 min

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