Battambang
Après plusieurs heures dans un bus à la clim défaillante et donc sous une chaleur suffocante, nous voilà arrivés à Battambang délestés de quelques litres de sueur. A noter que certains passagers locaux portaient pulls ou vestes en simili cuir, ce qui me laisse toujours sans voix.
Battambang est une petite ville en bord de rivière comme on les aime, on va la découvrir tranquillement, en prenant notre temps. Petit sommaire :
I- Découverte des environs en tuk-tuk (une fois n’est pas coutume !
II- Ballade en ville (classique)
III- Expériences culinaires (attention les yeux)
IV- Minette (encore une histoire de chat – désolée mais c’est pas ma faute s’il y en a autant qui croisent notre route !)
I- Découverte des environs en tuk-tuk
On ne commence non pas par la visite de la ville, mais par la visite de ses environs, eh oui on est comme ça nous, imprévisibles. Qui plus est en tuk-tuk, pour ainsi dire nos ennemis jurés ! Bon celui-ci nous a été chaudement recommandé par Alicia, il parait qu’il est gentil, donc on veut bien faire un effort. Et c’est vrai qu’il a une tête de gentil 😉
- Mr Fie, notre guide du jour, chauffeur de tuk-tuk. Nobody’s perfect.
- On commence par le bamboo train, l’attraction du coin. Il s’agit d’une plateforme en bamboo posée sur des rails et propulsée par un moteur style tondeuse à gazon.
- Petite précision du monsieur à côté de moi : « l’embrayage manuel c’est en poussant le moteur, la courroie se tend, lol » – perso, rien compris mais les potes ingénieurs – les vrais – se marrent sûrement aussi.
- Autrefois utilisé pour transporter marchandises et personnes, il n’y a maintenant plus que les touristes qui le prennent. On n’est pas très fans de ce concept « tourist only », mais il faut avouer que c’est rigolo, ça va très très vite !
- Oups, il y a des gens qui arrivent en face … Mais comment est-il possible de se croiser ??
- … c’est simple, on démonte une embarcation, on pose tout sur le côté, l’autre embarcation passe et on remonte la première sur les rails …
- A l’arrivée, des échoppes à touristes of course, mais aussi un village avec fabrique de briques à l’ancienne …
- … et vente itinérante de poussins à l’ancienne !
- Puis on continue la ballade. Ici un pont suspendu avec jolie vue sur la rivière.
- Un village de pêcheurs au quasi chômage technique en cette fin de saison sèche … Vivement la pluie !
- Colonie de «Fruit Bats », des chauves-souris mangeuses de fruits. Contrairement à leurs homologues insectivores, elles ne vivent pas dans les grottes le jour, mais dans les arbres…
- … et sont beaucoup plus grosses ! Dans l’imaginaire de l’occidental moyen, c’est à ça que ressemble une chauve-souris : grandes ailes, gros corps poilu et tête de dracula.
- Puis pause dej dans des huttes en bamboo …
- … munies de hamacs. Mr Fie nous racontera sa vie et nous nous poserons mutuellement plein de questions sur nos mœurs respectives. L’une des siennes : est-ce que dans votre pays vous avez le droit d’avoir des enfants sans être mariés ? Ca nous parait tellement une évidence à nous …
- Sans transition, l’ascension de près de 600 marches pour accéder à un temple un peu branlant. Je vous passe les photos, vous aurez votre dose lors du prochain article sur Siem Reap et les temples d’Angkor.
- Enfin, il pleut !!!!!!!!!!!!!! On est trop contents !!!!
- Baignade dans un barrage pour Thibault et Mr Fie. Glamour, isn’t it ?
- Mr Fie nous propose de nous faire conduire le tuk-tuk, cool !
- Chacun son tour. On ne dirait pas mais c’est dur de garder la trajectoire !
- On se rend ensuite sur le site glaçant des killings caves : les khmers rouges jetaient les gens encore vivants dans des grottes pour s’en débarrasser discrètement …
- Enfin, envol de chauves-souris au soleil couchant (piège : il n’y a pas de chauve-souris sur cette photo).
II- Ballade en ville
Il y a des matins comme ça où on a rien envie de faire. Je les appelle les lazy mornings, les matins paresseux. Aujourd’hui il fait moche ce qui permet de déculpabiliser un peu. Nuages gris et rafales de vent (nous avons d’ailleurs trouvé une autre utilité à notre superbe corde de randonnée : garder les fenêtres ouvertes tout en empêchant qu’elles ne claquent), puis orage et trombes d’eau. Finalement, on a bien fait de ne pas sortir … Vers 13h on profite d’une accalmie pour sortir. C’est pas le tout mais faut bien se nourrir.
- repas simple au marché
- La rivière est asséchée …
- Il y a beaucoup d’arbres comme celui-ci ici, j’adore.
- Grosse cargaison encore une fois.
- Emblème de la ville, la statue de Dambang au milieu d’un rond-point. Très vénérée par les Cambodgiens qui viennent y brûler de l’encens, voire y faire des offrandes tels cochons ou poulets vivants.
- Stand ambulant comme on en croise beaucoup la nuit venue
- Stand de jouets
- Une soirée simple : une soupe à un stand de rue … et au lit !
III- Expériences culinaires
Le paragraphe que vous attendiez tous !
Tout a commencé lorsque Thibault a entendu parler des « Barbecue Eggs » : des œufs fourrés de poivre et cuits dans leur coquille au barbecue, ça ne doit pas être mauvais ! Lors d’un repas dans une gargote de rue, Thibault demande au jeune garçon qui s’occupe de nous s’il en a. Celui-ci répond « Baby Eggs » ?? Euuuuh, non « Barbecue Eggs » … Mais peut-être que c’est un autre nom de la même spécialité, et que les œufs sont plus petits que d’habitude d’où leur nom de « Baby » Eggs … Ok, on en prend un pour goûter.
Soudain, je tilte (un peu trop tard encore une fois …) : Baby eggs c’est pour des œufs avec un BÉBÉ à l’intérieur !!!! Ça se confirme quand le jeune garçon nous apporte la chose et nous aide à l’ouvrir. On voit des plumes, c’est dégueu. Désolée mais je n’ai pas pu goûter. Thibault goûtera 1 millimètre cube du bout des lèvres et s’abstiendra du reste, trop dégoûtant.
Le soir suivant on se force à acheter des insectes sur le marché, pour 1$ la grosse poignée. On n’avait pas spécialement envie mais ce serait bête d’en avoir l’occasion et de la laisser passer.
- Je remarque sur cette photo un détail que je n’avais pas remarqué sur le moment : il me semble que c’est un mini-bec, là, sur la gauche …
- ici ils mangent ça comme des cacahuètes …
- à gauche, une blatte que l’on n’a pas pu se résigner à goûter. On en a trop vu des vivantes se balader dans les rues la nuit depuis le début de notre voyage … Par contre les sauterelles, ça passe.
- Dégustation d’un ver …
- « Tiens, ça a le goût de fromage … »
- Un peu d’eau quand même pour se laver la bouche !
IV- Minette
Anecdote peu banale ! (mais n’est-ce pas le propre d’une anecdote d’ailleurs ?) : nous avons adopté un chat pendant 3 jours, ou plutôt un chat nous a adoptés. Attention, cette histoire n’a pas de fin satisfaisante, autant vous prévenir.
Notre fenêtre a des barreaux, et derrière les barreaux une sorte de balcon. Le soir même de notre installation, nous entendons miauler. Le chat finit par se laisser convaincre d’entrer dans la chambre. Etrange, on ne dirait pas un chat de rue, comme la plupart des chats ici : elle (eh oui, c’est une fille) réclame des papouilles, est très ronron, n’est pas amochée, a le poil brillant et les ongles courts. Et semble apeurée quand on entend d’autres chats se battre dehors …
- Minette est allée et venue comme bon lui semble durant ces 3 jours …
- Elle aussi est restée à l’abri durant l’orage … mais où se cache-t-elle ??
- Elle a dormi avec nous, m’a suivie partout, jusqu’aux toilettes … ce n’est pas le comportement d’un chat de rue ça ! Je commence à me demander si elle ne s’est pas perdue … si elle n’arrive pas à rentrer chez elle …
Minette a aussi réclamé à sortir de la chambre pendant son séjour. Pas question, elle ne va pas aller se balader dans tout l’hôtel. Puis le dernier soir, devant ses miaulements insistants, je la mets dehors. Puis 10 secondes après la culpabilité me serre la gorge : et si sa maison c’était DANS l’hôtel ?? En effet quand les chambres sont inoccupées ils laissent les portes ouvertes, elle est peut-être sortie à cette occasion et moi je l’empêche de revenir chez elle … Je cours lui ouvrir la fenêtre, elle revient, perplexe, puis se repose devant la porte. Cette fois je lui ouvre. Elle hésite, je la pousse doucement et referme la porte derrière elle. Puis, 10 secondes plus tard, de nouveau la culpabilité : et si en fait ce n’était pas chez elle, qu’elle se sente perdue, ou pire encore qu’elle se fasse chasser violemment ?? Je me lève et réouvre la porte : pas de minette, elle a disparu.
Au beau milieu de la nuit, devinez quoi, elle revient miauler à notre porte. Je m’empresse de lui ouvrir de peur qu’elle ne réveille tout l’hôtel. N’était-ce pas sa maison au final ? Le lendemain, lorsque je me réveille, elle dort à mes pieds. C’est l’heure de faire nos sacs et de partir pour la prochaine étape. Au moment du départ, la minette est sortie. C’est peut-être mieux comme ça, je n’aime pas les au revoir …
Avez vous eu cette sensation de grosse « bouffée » d’air brûlant quand vous avez pris le train de bambou ? Nous avons eu cette sensation quand nous l’avons pris et qu’il roulait à toute allure ! C’est toujours un plaisir de vous lire et cela nous rappelle de beaux moments…
Non nous n’avons pas spécialement eu cette sensation… mais effectivement il faisait quand même très chaud !
Merci pour ton message, on commençait à se demander où tu étais passé ! 😉
Coucou, comment avez-vous pu photographier au plus près les chauves-souris?lequel de vous deux est monté à l’arbre?à moins que vous aviez un objectif au poil…toujours est-il que ces bestioles sont trop moches^^,Vous semblez de plus en plus menus et musclés aussi…mais bon les français nous mangeons des escargots mais franchement, même de loin personnellement je ne suis pas fan des insectes…au gout de fromage..Thib donne l’impression qu’une bonne entrecôte de boeuf serait la bienvenue…lol^^
Non non mais faut pas s’imaginer qu’on est devenus de grands sportifs ! Nul besoin de monter sur l’arbre, on était en dessous, ces bestioles sont très grosses et oui mon appareil a un bon zoom 😉