Nous partons le matin, après avoir bien déjeuné, on ne sait pas ce qui nous attend pendant 3 jours. Nous serons un groupe de 7, avec une française, un suisse, une danoise, un anglais, une américaine. Au bout de quelques kilomètres déjà nous nous retrouvons face à des villages qui nous paraissent d’un autre temps, avec des moyens agricoles archaïques. Il y a bien de temps à autre des scooters et des camions comme on en voit tout le temps.
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C’est parti pour 3 jours, notre guide, Uma, est à droite sur la photo, avec le chapeau en bambou.
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Dans de nombreux villages, les enfants nous font coucou, et on appris à dire Hello et Goodbye, c’est mignon.
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Pour notre première étape, nous mangeons chez un couple âgé, ayant toujours vécu dans cette maison. Je demande au mari de me faire un turban comme lui car je ne sais pas comment m’y prendre pour mettre mon carré de tissu sur la tête.
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A titre de comparaison j’ai moins la classe que lui, son orange doit faire fureur ici.
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Le thé sera notre compagnon de voyage, servi à volonté à chaque repas. J’en bois des tonnes, ça évite de boire trop d’eau.
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Premier repas, qui sera du même niveau en permanence, c’est bon, c’est copieux, on en redemande, surtout la salade aux cacahuètes.
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J’avais aussi pris un selfie avec notre hôte, mais cette photo est beaucoup mieux.
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Encore un camion
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On n’avait jamais vu de chili, c’est chose faite. Il doit se situer à 30-40 cm du sol, pas plus.
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Notre groupe de choc, sans moi.
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Les femmes travaillent avec leur turban sur la tête.
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En arrivant au village où nous allons dormir, les hommes construisent une maison tous ensemble. Début du chantier vers 6h du matin, et fin à 18h à la tombée de la nuit. On nous expliquera dans la soirée que le village a un chef, et des sous-chefs par ensemble de 10 maisons.
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Notre hôte, avec son magnifique turban orange, de cette couleur pour ressembler à un dragon, véridique.
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La maison dans laquelle nous allons dormir, sûrement une des plus grandes du village.
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Les toilettes type ici. A l’intérieur des WC turcs. Un tuyau plonge dans la terre à l’arrière, et il n’y a pas une seule odeur.
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Elliot et Cassidy ont un polaroïd avec eux, c’est une super idée pour créer le contact avec les enfants.
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Petit coucher de soleil dans un village perdu au fond du Myanmar
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Le cuistot nous rejoins en scooter avec les vivres, et cuisine chez nos hôtes ; encore une fois nous nous régalons.
Le soir nous discutons avec les propriétaires, la guide servant d’interprète. Et puis juste avant de se coucher, une énorme araignée fait son apparition, le père la tue sans problèmes. La guide tente de rassurer : « C’était juste un bébé. » Lol.
Le lendemain nous repartons peu après l’aube, nous avons bien dormi après une toilette de chat au puit assez sommaire, mais c’est mieux que rien.
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Le turban des Pao, pour ressembler à un dragon.
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Notre premier couchage au petit matin.
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Photo de groupe avec nos hôtes.
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Cette photo est drôle, pourquoi ? En réalité, notre guide est entourée par ses futurs hypothétiques beaux-parents, mais eux ne le savent pas.
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Des champs de gingembre.
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Les birmans, toujours souriants !
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Un moine
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Encore ce camion !
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Le gingembre étant une racine, il se multiplie à l’infini en étant remis en terre et recouvert. Et tout à la main bien entendu.
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Le père de la Lady, assassiné lorsqu’elle avait 2 ans, et reconnu comme le père de la nation.
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On ne peut s’empêcher de faire des photos en noir et blanc, tant parfois les images paraissent d’un autre âge
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Ils font brûler de la pierre calcique, pour obtenir de la poudre qui servira à fabriquer des briques (si nous avons bien compris …).
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Les rizières étaient un peu asséchées tout de même
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C’est loin d’être la seule charrette croisée.
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Les birmans brûlent énormément de champs pour leur renouvellement (technique de l’écobuage), nous passons parfois très près du feu, et au loin on observe toujours un ou deux feux en cours.
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De gauche à droite : notre hôte, le cuistot, le copain de notre guide, Uma, Sirid la danoise, Aurore la française, Cassidy l’américaine, Elliot l’anglais, nous, et David le suisse.
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C’est l’heure d’aller à la douche.
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Attention on voit entre les planches !
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Coucher de soleil
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Notre couchage grand luxe
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Le cuistot aux fourneaux.
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Le festin du soir encore une fois. Entres autres : curry de cacahuètes, patates sautées au gingembre (Sophia a demandé la recette).
Le lendemain, c’est le troisième et dernier jour de trek. Nous arriverons au lac en début d’après-midi.
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Dans les villages, on fait énormément de choses à partir du bambou. Ici des paniers 100% bambou.
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La bosse sur les boeufs n’est en rien due à l’espèce, elle est faite artificiellement en gavant la bête pendant un mois et en modelant la graisse sur le dos pour former une boule.
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Vers la fin du trek les zones sont devenues un peu plus arides, on est aussi descendu en altitude.
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Les enfants, toujours près à se laisser prendre en photo.
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En avant marche (oui en effet des fois mes commentaires sont pourris)
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Notre petit couple.
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Ce petit lac est un peu asséché au vu de la saison, mais les couleurs sont éclatantes. Remarquez les toiles d’araignée sur l’arbre au premier plan.
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Le plat du séjour, salade de tomates aux haricots et pois secs, assaisonnée de cacahuètes ; on en a tous redemandé, et le cuistot a été royal sur tous les repas.
Nous commençons à apercevoir les premières barques et canaux.
Le lac Inle, c’est un immense lac situé à 900m d’altitude, et toutes les maisons autour sont sur pilotis. Cet ensemble dégage un charme apaisant, la population vivant au rythme de l’eau. Nous voilà partis à sa découverte.
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La concentration de maisons sur pilotis est impressionnante.
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Les bateaux circulant sur le lac sont tout en longueur, avec une hélice plongée dans l’eau à l’arrière. Le tout constitue une silhouette atypique avec ces éclaboussures qui poursuivent chaque embarcation.
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On transporte tout sur les bateaux, parfois même la coque est à fleur d’eau, on se demande comment ça flotte.
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Nous ferons quelques haltes dans différents ateliers. Ici la fabrique de tissus en soie, coton, et… lotus (les plus chers) ; le fil est extrait de la fleur manuellement.
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L’étage entier est consacré à des métiers à tisser.
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L’aspect final.
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Les bateaux que l’on voit circuler sont en teck, et les joints sont composés d’un mélange de laque, de sève, de cendres (on ne sait plus trop). C’est 2500$ le bateau.
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Les cigares sont fabriqués à la main et 100% naturel: le mélange de tabac est enroulé dans une feuille, puis collé avec de la colle naturelle.
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Le lac n’est pas très profond, 6 à 7m au maximum au milieu, et beaucoup moins aux bords. On a vu parfois les paysans draguer eux-mêmes autour de leurs jardins.
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Le monastère « Jumping Cats Monastery », parce qu’apparemment un moine avait appris à des chats à sauter dans un cerceau. On a surtout trouvé des chats qui se prélassent et qui dorment. Feignants.
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Les jardins flottants, on ne sait pas trop sur quoi ça tient. Soit la terre ferme, soit parce que la densité des nénuphars permet de faire tenir le tout.
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Autour des jardins des petits canaux sont aménagés pour laisser passer les petites embarcations.
Ce premier aperçu du lac fût un peu rapide, et nous avons le trek dans les jambes. Mais nous y reviendrons.
Bonjour,enfin, on les attendait ces photos et commentaires sur la vie birmane, l’attente en valait bien la chandelle…même si ce pays et le mode de vie sont d’un autre temps, les habitants prouvent aux occidentaux qu’il faut pas grand chose pour être heureux même si les conditions de vie sont néanmoins spartiates…
Rigolo l’épisode de la douche^^ lol à bientôt bisous….et j’en profite pour faire un coucou à Gwen
Merci pour ce commentaire Mam !
J’adore avoir de vos news ,vous me faites rêver!
Gros Bisous!!